C'est un autre monde, oú les véhicules ne passent que quand le Rio Grande se fait petit.
De petits villages accesibles uniquement en se mouillant les pieds oú l'érosion transforme les chemins et les sentiers en permanence. On cultive de petites parcelles de maïs, patates, oignons accrochées aux falaises qui s'effritent petit à petit.
Ce jour la il a fallut marcher après que le bus nous ait déposé. On assiste donc à une procession de mochileros qui cheminent jusqu'au village.
Peu d'arbres, de la pierre de la mousse, des pierres et des fleurs.
Il vaut mieux être avec quelqu'un qui connaît pour traverser. Beaucoup de tourists perdent leurs affaires.
On va pas réinventer la poudre, il y en a qui l'ont chanté très bien.
(Le groupe c'est Perota Chingo)
Traduction :
J'espère que tu te souviens de moi
Je suis juste un de ceux qui s'en vont
Un voyageur reconnaissant de l'abri du manteau
Que tu lui a fournit une fois
Sans presque rien me demander tu m'as montré ta vue
D'un monde différent
C'est ton pas tant serein
C'est ta paix et la simplicité
Avec laquelle tu enseignes à t'aimer
Je marche fermant les yeux
Languissant de te revoir
Je marche fermant les yeux
Et il me semble que je te revois
Cachée au creux de la falaise
Ton capuchon se révèle
Et soudain un petit village
Je suis reconnaissant de tes montages
Tes sourires et tes matins
Et le Rio Grande
Tu m'as peints les pupilles
Avec les couleurs de la vie
Et l'humilité de tes gens et seulement quand la rivière
Laisse passer celui qui chemine pour arriver
Jusqu'à toi
Je marche fermant les yeux, languissent de revoir
Je marche fermant les yeux, et il me semble te revoir...
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