Cette histoire se passe sur l'ile de San Fernando de Noronha au Brésil. Notre Jean Michel avait organisé un trip aux petits oignons pour une équipe du pays de l'ail. Et nous vecûmes heureux une semaine chez la famille de son coloc de Sao Paolo.
Nous étions donc dans ce charmant petit village, rues de terre, buggies et motos pour se déplacer, kaipirinha sur plage de sable fin, on était pas mal.
Les infrastructures, bien que développées pour répondre aux attentes des touristes, laissent quelque peu à désirer quand il s'agit des cartiers des locaux.
Maisonettes simple et terrasses accueillantes. La plomberie par exemple est un point faible, et un point clé dans cette histoire.
Un jour en début d'après-midi comme cela arrive à tout le monde (en bonne santé) de temps en temps, je décide d'aller extruder une barre chocolaté comme on personne ne dit. On arrive dans le vif du sujet.
Il se trouve que suivant ce qu'on se met dans le cornet, des fois ça coule, des fois ça flotte. Pour le coup, apparemment, le dessert avait été léger et après avoir tiré la chasse, je m'aperçois, d'une part que les tuyaux sont casiment bouchés et, d'autre part, qu'une partie du repas, sûrement la plus saine, reste à la surface. Comme très peu d'eau s'écoule, la technique dite du "pousse-caca" ne donne aucun résultat.
Je sors donc discrètement, l'air de rien, et vais parler avec Jean Mich, notre traducteur officiel, pour lui demander s'il ne pouvais pas trouver une ventouse quelque part.
Commence alors une attente nerveuse, longue, surveillant les petits coins du coin de l'œuil que personne ne se risque en terrain miné.
Après 50 ans, Jean-Mich reviens:
"Hey j'ai discuté avec le vieux d'à coté, il m'a offert des bières et nous invite à manger un poisson ce soir."
"C'est bien ça. Et ma ventouse??"
"Ah ouais non mais ils ont pas ça ici, de toute facon je sais pas comment on dit ventouse en portugais"
"... Merci.."
"Bon je vous laisse, je vais continuer ma discution avec le lapin du cousin de voisine"
Je décide de prendre les choses en main. Une pensée pour Saint Mac Gyver et je sors dans le jardin. Feuilles de palmier, des parpaings, une jante de moto, un lapin, un bâton... Ahah! ... Non ce serait surement mal vu par les defenseur des animaux.
Quand je reviens bredouille, je vois tout le monde autour de la cuvette d'un air pensif, le regard perdu sur mon caca flottant, discutant de la situation. Bon ça c'est fait, ma fierté touche le fond. Je me joins à eux adoptant le même air pensif me grattant le menton.
Finalement c'est un cousin qui passait par là qui déboucha les toilettes en se servant d'une bouteille de coca découpée comme ventouse. Ma fierté aurait donné cher pour que j'y eusse pensé. Voilà un truc & astuce de la vie que je suis pas près d'oublier.
Nous étions donc dans ce charmant petit village, rues de terre, buggies et motos pour se déplacer, kaipirinha sur plage de sable fin, on était pas mal.
Les infrastructures, bien que développées pour répondre aux attentes des touristes, laissent quelque peu à désirer quand il s'agit des cartiers des locaux.
Maisonettes simple et terrasses accueillantes. La plomberie par exemple est un point faible, et un point clé dans cette histoire.
Un jour en début d'après-midi comme cela arrive à tout le monde (en bonne santé) de temps en temps, je décide d'aller extruder une barre chocolaté comme on personne ne dit. On arrive dans le vif du sujet.
Il se trouve que suivant ce qu'on se met dans le cornet, des fois ça coule, des fois ça flotte. Pour le coup, apparemment, le dessert avait été léger et après avoir tiré la chasse, je m'aperçois, d'une part que les tuyaux sont casiment bouchés et, d'autre part, qu'une partie du repas, sûrement la plus saine, reste à la surface. Comme très peu d'eau s'écoule, la technique dite du "pousse-caca" ne donne aucun résultat.
Je sors donc discrètement, l'air de rien, et vais parler avec Jean Mich, notre traducteur officiel, pour lui demander s'il ne pouvais pas trouver une ventouse quelque part.
Commence alors une attente nerveuse, longue, surveillant les petits coins du coin de l'œuil que personne ne se risque en terrain miné.
Après 50 ans, Jean-Mich reviens:
"Hey j'ai discuté avec le vieux d'à coté, il m'a offert des bières et nous invite à manger un poisson ce soir."
"C'est bien ça. Et ma ventouse??"
"Ah ouais non mais ils ont pas ça ici, de toute facon je sais pas comment on dit ventouse en portugais"
"... Merci.."
"Bon je vous laisse, je vais continuer ma discution avec le lapin du cousin de voisine"
Je décide de prendre les choses en main. Une pensée pour Saint Mac Gyver et je sors dans le jardin. Feuilles de palmier, des parpaings, une jante de moto, un lapin, un bâton... Ahah! ... Non ce serait surement mal vu par les defenseur des animaux.
Quand je reviens bredouille, je vois tout le monde autour de la cuvette d'un air pensif, le regard perdu sur mon caca flottant, discutant de la situation. Bon ça c'est fait, ma fierté touche le fond. Je me joins à eux adoptant le même air pensif me grattant le menton.
Finalement c'est un cousin qui passait par là qui déboucha les toilettes en se servant d'une bouteille de coca découpée comme ventouse. Ma fierté aurait donné cher pour que j'y eusse pensé. Voilà un truc & astuce de la vie que je suis pas près d'oublier.
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