Journal de bord du LeNoMa
Capitaine Quich Halaïl
Jour 1 :
18h00 : Arrivée sur le bateau nommé LENOMA, personne sur le
ponton. Je suis émerveillé par la facilité de prise en main du navire la
chaleur de l’accueil malgré l’absence de marins et la bienveillance dans l'attention
portée aux détails. Je me relève et me cogne la tête.
Je prends position dans mes quartiers, l'eau est calme.
19h00 : Je sors en expédition escalader un cocotier et finis
au pub du port.
23h00 : Je rentre dans ma cabine, l'eau est calme mais ça
tangue un peu.
Jour 2 :
7h00 : Je me cogne la tête et je fais 2 découvertes au matin
qui pourraient changer ma perception de la vie :
- · Si j'attends 5 min après m'être réveillé, l'envie de faire pipi passe toute seule.
- · Je pense être capable de faire pipi dans une bouteille plus tôt que de marcher 10 min.
7h15 : Je prends le maté sur le pont, le soleil se lève
derrière les platanes, c'est calme, c'est frais, un bon maté.
8h15 : Cap sur la forêt du Taf puis sur l'île des bananiers
pirates.
23h30 : Je rentre au port, la mer est calme mais ça tangue
un peu. Je me cogne la tête mais évite la chute à la mer.
Jour 3 :
3h12 : Attaque de moustiques. N’écoutant que mon courage je
charge pour les occire. Mais où se cachent t'ils quand j'allume la lumière ? Je
perds lamentablement une partie de 1, 2, 3 soleil contre mon vicieux ennemi.
19h30 : Cap sur l'île du canard gras.
Jour 4 :
22h00 : rentrée au port plein de victuailles fruit d’un
pillage en bonne et due forme.
Jour 5 :
2h00 : C'est très bizarre de faire pipi dans une bouteille.
Je m'applique, je n'ai pas envie d'avoir à m'expliquer sur quelques odeurs particulières.
3h00 : J'ai mis du répulsif à moustique, je ne me fais pas
piquer. Ça ne les empêche pas de tourner autour des oreilles. Les moustiques
sont donc foncièrement malfaisants.
23h52 : Cette fois je mets une moustiquaire.
Jour 6 :
2h46 : Certains moustiques se retrouve de mon côté de la
moustiquaire. Ils ont donc des pouvoirs surnaturels, ce qui prouve qu'ils viennent tout droit de
l'enfer pour nous torturer. Je les insulte copieusement, balance la
moustiquaire me cogne la tête et me rendors.
7h12 : lors du maté sur le pont une baleine de 35m saute
devant moi, le bateau manque de chavirer. Je m'étonne que leur chemin de
migration passe par Ramonville.
19h03 : Cap sur le port de Borderouge pour le colloque annuel
des pirates à rouflaquettes.
23h53 : mer agitée force 4 qui mousse.
Jour 7 :
7h18 : Cabine du commandant, une fourmis passe devant moi,
je me demande comment elle est arrivée là.
7h35 : Petit déjeuner : beurre de cacahuète
confiture de framboise comme tous les jours mais celui-là est encore meilleur
que d’habitude.
Jour 8 :
3h11 : Mais comment ce matelas est-il arrivé ici ?
Toute les écoutilles sont beaucoup trop petites…
8h17 : Alors que je navigue pépère-le-chat*, un monstre aux
dents acérées manque de m'envoyer par le fond. Il s'agit d'un rongeur
impitoyable crachant du feu ! Mais sous l'eau, ce qui limite son pouvoir de
nuisance. Il est connu dans les légendes marines d'eau douce sous le nom de
dragondin.
Jour 9 :
7h20 : plus de pokeball ! dommage qu'on ne puisse pas
atteindre le poketstop de la capitainerie depuis la proue.
20h36 : Repas à base de galette de riz, vache qui rit
et confiture. Des aliments qui ont l’avantage de supporter les chaleurs
torrides des tropiques.
Jour 10 :
Corvée de ménage, l'équipage est triste de quitter ce
majestueux navire dont l'élégance n'a d'égale que son prestige.
Je me cogne la tête en sortant une dernière fois sans même
le remarquer. Et vogue à pied vers de nouvelles aventures plein de gratitude et
de petits vertiges.
*terme technique marin qui veut dire pépouze.
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